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Les mesures prises par les Etats-Unis sont « bonnes mais pas suffisantes », a déclaré, samedi, le ministre des affaires étrangères iranien. « La levée de certaines sanctions peut se traduire, au sens propre du terme, par la bonne volonté des Etats-Unis. Les Américains en parlent, mais il faut savoir que ce qui se passe sur le papier est bon mais pas suffisant », a déclaré devant la presse le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian.
Donald Trump, qui avait retiré, en 2018, les Etats-Unis de cet accord et rétabli l’essentiel des sanctions économiques américaines contre Téhéran dans le cadre d’une campagne de « pression maximale », avait d’abord régulièrement prolongé ces dérogations en invoquant, lui aussi, la nécessité de « réduire les risques de prolifération ».
Mais en mai 2020, alors qu’il ne parvenait pas à faire plier la République islamique pour obtenir un « meilleur accord », son gouvernement avait fini par supprimer ces dérogations. Les Européens avaient « profondément regretté » cette décision, estimant qu’elle supprimait des « garanties » sur la nature « pacifique » du programme iranien.
Les dérogations concernent notamment le réacteur de Téhéran destiné à la recherche, ainsi que le réacteur à eau lourde d’Arak, modifié sous le contrôle de la communauté internationale de manière à rendre impossible la production de plutonium(n.m.钚) à usage militaire.
En réponse aux sanctions américaines depuis 2018, les autorités iraniennes se sont progressivement affranchies(v. t.解除) des restrictions imposées par l’accord à leurs activités nucléaires, à tel point qu’elles ne sont plus aujourd’hui, selon les experts, qu’à quelques semaines de disposer de suffisamment de matière fissile pour fabriquer une arme atomique.
Revenir à l’accord de 2015
Le président Biden veut revenir dans l’accord de 2015 pour garantir que les activités iraniennes demeurent strictement civiles et pacifiques, à condition que l’Iran renoue aussi avec ses engagements. Selon Barbara Slavin, spécialiste de l’Iran au cercle de réflexion Atlantic Council, le retour des dérogations est « une condition préalable au rétablissement de l’accord » et « donc un bon signal qu’il est possible d’y parvenir ».
Les négociations en cours depuis le printemps dernier à Vienne visent à trouver un compromis sur ce retour mutuel. Les pourparlers(n.m.谈判), coordonnés par l’Union européenne, se déroulent entre les Iraniens et les autres pays signataires de l’accord (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie), avec la participation seulement indirecte des Américains.
Après des mois d’impasse, des progrès ont été réalisés ces dernières semaines. Les discussions ont été suspendues la semaine dernière et doivent reprendre dans les prochains jours. L’heure est aux « décisions politiques » pour parvenir à un accord, ont prévenu plusieurs négociateurs, soulignant qu’il ne restait plus que quelques semaines pour éviter un échec de la diplomatie et le recours par Washington ou Israël à d’autres options, y compris militaires, qui pourraient provoquer une escalade des tensions.
mots et expressions
dérogation n. f.
例外
autrichien a.
奥地利的
plutonium n.m.
钚
affranchir v. t.
解除
pourparler n.m.
谈判
阅读答案:
1.le retour des dérogations est « une condition préalable au rétablissement de l’accord » et « donc un bon signal qu’il est possible d’y parvenir ».