Pour le gestionnaire français, la reconnaissance de ses pairs à l’international n’est qu’un début. Ces prochaines années, avec le boom des énergies renouvelables, c’est l’équivalent de dix réacteurs nucléaires EPR qu’il va lui falloir connecter au réseau, soit entre 35 et 45 gigawatts(m.吉瓦) d’ici à 2028. Difficulté supplémentaire, ces énergies décentralisées (par opposition aux grandes centrales nucléaires ou thermiques(a.【物理学】热的), sont situées à 60 % dans de petites communes de 2 000 habitants, parfois isolées. Pour ne pas se laisser déborder, Enedis s’est engagé à diviser par deux la durée de raccordement d’ici à 2022. «Nous sommes dans la trajectoire prévue, même si le nombre de raccordements augmente de 20 % à 30 % par rapport à 2019 et que nous connaissons, comme beaucoup d’entreprises,des difficultés d’approvisionnement en matériel», estime Marianne Laigneau.
Une transition coûteuse
Le développement du «smart grid» et l’accompagnement de la transition énergétique va coûter cher. Quand on investit un euro pour les renouvelables, il faut en investir un autre en même temps dans les réseaux, selon l’Agence internationale de l’énergie. Enedis a prévu d’investir 69 milliards d’euros en quinze ans dans ses réseaux. D’après ses travaux de projection à l’horizon du demi-siècle, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité estime que son budget annuel d’investissement devra progresser de 1 milliard d’euros, voire de 2 milliards, en fonction des mix énergétiques français, selon que le pays s’équipe plus ou moins en éoliennes(n.f.风力发动机) et en panneaux solaires.
Le défi est le même pour tous les pays. L’électricien allemand E.ON a annoncé mardi qu’il déboursera 27 milliards sur cinq ans dans ses réseaux. Mercredi, l’italien Enel a dévoilé qu’il prévoyait d’y investir 70 milliards d’euros d’ici à 2030.
mots et expressions
achever v. t.
完成
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董事会
gigawatt m.
吉瓦
thermique a.
【物理学】热的
éolienne n.f.
风力发动机